Sous l’impulsion de Léonie Bwemba, figure rare dans le paysage camerounais de l’architecture d’intérieur, se dessine une vision ambitieuse. Portée par un réseau d’alliances industrielles soudées autour d’un idéal commun, la Confédération africaine des architectes d’intérieur (AFCID) s’élève comme une constellation de talents : concepteurs d’espaces, décorateurs inspirés, stylistes inventifs et experts du bâti y croisent des partenaires du commerce, du gros œuvre et de la finition.
Les membres qui y convergent incarnent l’excellence d’un métier aux mille nuances, proposant des prestations raffinées, pensées autant pour l’intimité résidentielle que pour les exigences de l’univers commercial. Cette initiative trouve une aura particulière grâce au soutien d’une marraine d’exception : S.E. Rosalia Arteaga, ex-présidente équatorienne, juriste accomplie et militante infatigable du développement harmonieux.
Dans un monde en constante métamorphose, où les frontières entre esthétique, fonction et identité se fondent, l’aménagement intérieur devient miroir des mutations sociales. Ce que l’on choisit de révéler dans son chez-soi trahit parfois bien plus que des préférences : une philosophie, une appartenance, une mémoire. L’éclosion de l’AFCID s’inscrit dans cette dynamique mouvante, en érigeant une tribune continentale pour les métiers du design, au-delà des origines, croyances ou appartenances.
L’objectif est double : favoriser l’émergence d’instances nationales de régulation et encourager la structuration du secteur dans les pays qui en manquent encore, tout en promouvant un environnement bâti ouvert à tous. L’inclusivité se place au cœur du projet, non comme slogan, mais comme socle. La Confédération s’engage ainsi à renforcer l’accessibilité universelle, à défendre les droits des usagers et à proposer un cadre protecteur pour les professionnels du domaine.
Alors que l’esthétique actuelle puise dans les réminiscences des décennies passées, entre lignes épurées, formes adoucies et palettes subtiles, le design s’imprègne de préoccupations contemporaines : durabilité, récupération, conscience écologique. Le mouvement DIY, promouvant la créativité personnelle et l’autonomie, trouve ici une résonance toute particulière. L’AFCID veut donner voix à cette diversité d’approches et porter haut le principe du « Bringing Inclusive Design to Life ».
Ce choix de terminologie n’est pas anodin : là où l’on parle souvent de design universel, l’AFCID préfère l’idée d’un langage architectural qui accueille, rassemble, dépasse les contraintes. L’intention est claire : offrir à chacun, quels que soient ses besoins, un cadre de vie adapté sans recours aux palliatifs. Cette approche s’inscrit dans l’esprit de l’Agenda 2063, vision panafricaine d’un continent affranchi, solidaire, porté par l’audace de ses bâtisseurs et l’inspiration de ses créateurs.