Le lancement de la 8e Semaine de la Solidarité nationale et de l’entrepreneuriat social marque une nouvelle étape dans les efforts pour faciliter l’accès des individus et groupes en situation de vulnérabilité à des ressources productives. Cet événement, présidé à Yaoundé par le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, met l’accent sur la protection sociale des personnes déplacées internes et des réfugiés au Cameroun.
Cette initiative témoigne une fois de plus de l’engagement des pouvoirs publics en faveur des couches sociales défavorisées. Depuis des années, l’État accorde une attention particulière aux populations en détresse, touchées par les crises et l’insécurité qui sévissent dans des régions comme le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Extrême-Nord. En 2023, le Cameroun comptait plus de 900 000 déplacés internes, parmi lesquels plus de 42 000 enfants, dont 1 560 avaient pu fréquenter l’école au cours de l’année scolaire 2021-2022. Ces chiffres, en constante augmentation, illustrent l’urgence d’une réponse solidaire et structurée.
Face à cette situation, des initiatives gouvernementales, individuelles et associatives se multiplient avec pour objectif commun de permettre à ces enfants de retrouver une vie normale, notamment à travers l’éducation. Ces actions incluent l’extension de la carte scolaire, le recrutement d’enseignants, le soutien financier pour les frais de scolarité, ainsi que la distribution de fournitures, de manuels scolaires et de bourses.
Au-delà de l’aspect matériel, cette solidarité englobe également un accompagnement psychosocial, essentiel pour aider ces enfants à surmonter les traumatismes qu’ils ont subis. L’objectif est de leur offrir un cadre éducatif sûr, inclusif et adapté, où ils peuvent s’épanouir et reconstruire leur stabilité.
La Semaine de la Solidarité nationale réaffirme ainsi la nécessité d’une mobilisation collective, où chaque action contribue à transformer la vulnérabilité en résilience, dans une démarche citoyenne et solidaire à l’échelle nationale.