La réflexion a portée sur les enjeux de la conservation des archives architecturales et des données cartographiques, notamment sur le rôle à jouer par les collectivités territoriales décentralisée. Les débats ont été animés par les responsables de l’INS, de l’ INC, du Cadastre, des CVUC des ordres nationaux des architectes et des ingénieurs de génie Civil.
Les archives sont l’ensemble des documents, quels que soient leur date, leur lieu de conservation, leur forme et leur support, produits ou reçus par toute personne physique ou morale et par tout service ou organisme public ou privé dans l’exercice de leur activité. Il s’agit de se ménager des moyens de preuve pour faire face à toute réclamation et établir l’existence d’un droit ou l’exécution d’une obligation.D’où la nécessité d’organiser l’archivage de manière conséquente en matière architectural, cadastral et de préservation des données cartographiques. Haut delà du volet juridique, l’aspect identitaire y occupe une place prépondérante, les architectures anciennes méritent de survivre, d’être transmises et de retrouver leur place dans l’histoire. Elles témoignent d’identités culturelles originales mais aussi d’une autre façon de construire ou de concevoir l’environnement bâti. Cet élément de diversité culturelle contribue à la richesse de l’architecture globale et donc à l’histoire technique et culturelle de l’humanité. Ces identités peuvent aussi être développées en un outil stratégique de marketing pour attirer la diaspora ou un public plus large. Le Cameroun de concert avec la communauté internationale célèbre la 4e édition de la semaine internationale des archives sous le thème : » Combler les fossés : Les archives au service de l’efficacité administrative, de la croissance et de la compétitivité des entreprises au Cameroun « . Une thématique qui s’inscrit dans la mouvance de sa politique ambitieuse de décentralisation.
E.M