Le cabinet basé au Canada, organise ce mercredi 15 juin une conférence sur la diplomatie moderne et les métiers de l’international. Marianne Tita, la coordinatrice de l’évènement et par ailleurs membre fondatrice du CRI est une camerounaise formée à l’Institut des Relations Internationales.
Après la RDC et le Congo, le CRI dépose cette année ses valises au Cameroun. Le groupe a jugé utile d’élargir le sujet, au moment où beaucoup de personnes sont appelées à l’international sans toutefois représenter les États ou les Organisations Internationale. Il s’agit donc d’une action de démystification visant à insiter les promoteurs des universités privées ou des Instituts privés d’enseignement supérieur d’encourager leurs étudiants à se former en diplomatie et représentation à l’international. Parlant de l’expérience du Congo, il a été un succès total, elle s’est réalisée sur la base de trois niveaux, précédée d’une évaluation des besoins effectuée en partenariat avec le CEDEL. Plusieurs personnes n’ayant aucune notion en diplomatie ont souscrit pour le nouveau basique, en majorité, des étudiants de niveau 1, inscrits en Droit international public ou en économie. Le CRI propose également des formations de niveau intermédiaire pour ceux qui ont déjà des connaissances acquises au niveau 1 ou qui souhaitent les approfondir dans le domaine. Le dernier niveau, est reservé experts à l’instar des diplomates déjà formés de manière classique, mais veulent aussi acquérir des connaissances approfondies sur des axes pointus, comme les techniques de négociation. Il s’agit des cours intenses qui se déroulent en une dizaine de jours ouvrables couronnés d’un certificat de formation.
Il convient de relever que l’intitulé : « conférence sur la diplomatie moderne et les métiers de l’international » n’influe en rien la diplomatie classique exercée par l’Etat qui occupe toujours cette place primordiale, que ce soit au travers des Organisations internationales ou au niveau régional. Par contre, les multinationales qui éssaiment partout dans le monde, ont aussi besoin d’être representées par des individus, il faudrait donc préparer ceux-ci aux chocs culturels, ou mieux, leur apprendre à agir de manière efficace et efficiente.
E.M