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Cameroun- Nouvel élan pour l’Union radiophonique et télévisuelle internationale

La cérémonie d’ouverture à Yaoundé de la 75e Assemblée générale de cette instance était présidée par le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi.

C’est acté. Les patrons des médias audiovisuels de service public, membres de cette instance, réunis à Yaoundé dans le cadre de la 75e Assemblée générale de l’URTI, s’inscrivent dans une nouvelle donne. Dans un contexte concurrentiel où les médias de service public doivent assurer le leadership dans les espaces audiovisuels, le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi, a salué le choix porté sur le Cameroun pour donner une bouffée d’oxygène à cette organisation. « Aucune protection des espaces nationaux n’est plus possible. L’offre des contenus et des services est désormais diversifiée », a souligné le Mincom. Avant de rappeler l’enjeu majeur auquel ces médias font face : « offrir aux publics des productions qui correspondent à nos réalités socio-culturelles », face à la montée des offres de programmes qui chamboulent nos valeurs et identités. Ce rappel n’est pas un hasard. En effet, l’URTI est née de la volonté de l’organisation des nations unies pour la Science, l’Education et la Culture (Unesco) de fédérer les médias audio-visuels de service public dans cet idéal. Daniel Brouyére, directeur générale de l’URTI, l’a rappelé. L’organisation créée en 1949 entend porter des valeurs telles que l’humanisme, le bien-être, la culture, l’identité culturel, entre autres, afin de « favoriser des échanges d’expériences, de contenus et humains, pour répondre à des besoins que les médias connaissent». Et cet idéal est véhiculé à travers « une information de qualité et fiable qui relie les personnes entre elles et non pas qui les divise », va ajouter Daniel Brouyére. L’enjeu majeur identifié pour cette rencontre est celui de la digitalisation des médias audiovisuels de service public. En marge de cette rencontre, des ateliers sur ce thème étaient au menu des activités. Occasion pour les participants venus d’Afrique, d’Asie et d’Europe, de partager leurs bonnes pratiques. Au Cameroun, la Cameroon Radio Television (CRTV) dont le directeur général, Charles Ndongo, assure par ailleurs la présidence de l’URTI, fait quasiment face aux mêmes contraintes que les autres médias audiovisuels de même nature. Le ministre Emmanuel Sadi en a énoncé quelques-unes. A savoir : l’obligation de continuité du service, l’adaptabilité aux innovations technologiques, la garantie d’un accès équitable aux publics, aux prestations et services offerts, pourtant, il faut élaborer des stratégies pour faire face à la montée de la concurrence des médias privés, mais surtout des plateformes numériques.

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