Une ambiance empreinte de solennité et de fierté a marqué la cérémonie de remise de diplômes organisée par l’École nationale supérieure des postes, des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication (SUP’PTIC). Présidée par Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary, et du secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur, Pr. Wilfred Gabsa, cette célébration a rassemblé les promotions de 2016 à 2022.
Après vingt ans sans cérémonie solennelle de remise de diplômes, l’événement a permis à 1440 lauréats de recevoir officiellement leurs attestations de fin de formation en Licence et Master. Parés de toges aux couleurs bleu et jaune, ces diplômés, entourés de leurs familles et amis, ont renoué avec une tradition porteuse de sens et de reconnaissance.
Le ministre Minette Libom Li Likeng a salué le rôle stratégique de SUP’PTIC dans le développement du secteur numérique au Cameroun. « Vous êtes aujourd’hui des lauréats d’une école prestigieuse qui joue un rôle important dans la transformation digitale. Je vous encourage à appliquer vos acquis et à poursuivre votre formation, car le numérique évolue à une vitesse fulgurante », a-t-elle conseillé. Ces paroles ont souligné l’importance de l’adaptation et de l’innovation dans un secteur où les technologies se renouvellent constamment.
Les diplômés, formés pendant deux ou trois ans, intègrent désormais divers métiers liés aux postes et télécommunications, allant d’ingénieurs et techniciens des télécoms à administrateurs et inspecteurs des postes. Plusieurs opportunités s’offrent à eux, notamment dans des structures comme l’Agence de régulation des télécommunications (ART), l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), la Campost ou encore les entreprises de téléphonie mobile.
Apolinaire Emelin Ondigui, lauréat d’un Master en management des postes et télécommunications, s’est dit prêt à relever les défis de l’emploi. « Grâce à ce diplôme, beaucoup d’opportunités s’offrent à moi. J’ai aussi des projets dans le domaine numérique, mais je manque de moyens pour les concrétiser », a-t-il confié.
Cette cérémonie a également mis en lumière la volonté du gouvernement de répondre aux interpellations du chef de l’État en matière de formation de ressources humaines compétentes pour accompagner la transition numérique. SUP’PTIC s’affirme ainsi comme un acteur clé dans la stratégie de développement économique du Cameroun, axée sur le digital. Avec des lauréats armés de compétences pointues et un engagement renouvelé des autorités, le futur de l’écosystème numérique camerounais s’annonce prometteur.