Le Ministre Joseph LÉ a donné un point de presse bilan de la tournée de sensibilisation et d’explication des directives présidentielles visant le traitement rapide des dossiers des enseignants qu’il a effectuée du, 16 Mars au 04 avril 2022 dans les ENS et ENSET.
Simplification et dématérialisation des procédures sont les mots clés du discours. Il y a lieu d’emblée, de relever que ces directives du chef de l’État sont d’application immédiates et visent l’amélioration de la qualité du serice public. Dans cette veine, les séances de travail avec les responsables des écoles normales supérieure ont été initiées à l’effet de les imprégner de la nouvelle procédure de traitement des dossiers d’intégration des lauréats, qui consiste en leur dépôt systématique dans les délégations régionales ou dans les services centraux du MINFOPRA. S’agissant de la première, elle ambitionne de réduire de manière drastique les délais de traitement des dossiers d’intégration et/ou de reclassement qui passent de 30 mois actuellement à 3 mois. De façon concrète, le dossier d’intégration du jeune lauréat d’une école normale qui devait transiter par le MINESUP, le MINESEC, avant d’arriver au MINFOPRA, va désormais partir du lieu de formation pour la délégation régionale de céans du MINFOPRA (durée de parcours d’à peine 1 jour ) qui se chargera avec célérité de la numérisation et de l’archivage des documents. Une fois acheminées dans les services centraux, ces pièces seront enregistrées dans le système informatique de gestion intégrée des personnels de l’État et de la solde (SIGIPES), en vue d’en assurer la traçabilité, et surtout la transmission électronique immédiate à la direction de la gestion des carrières. Puis, la direction du développement des ressources humaines de l’État, pour sa part, élaborera concomitamment les certificats de prise de service qui seront directement joints aux dossiers d’intégration reçus des délégations régionales par la direction de la gestion des carrières. Ainsi au lieu de 2 à 3 ans, voire plus, le jeune lauréat sorti de l’école ne devrait plus patienter que 45 à 90 jours, pour se voir doter d’un numéro matricule et d’un acte d’intégration. Et ce nouveau challenge passe par l’abnégation au travail, le respect de l’éthique et de la déontologie, comme n’a eu de cesse de le rappelé Joseph LÉ, mais aussi par la solution aux goulots d’étranglement.
De l’authentification des diplômes
La solution à cette épineux problème va consister à entamer cette procédure dès l’entrée en première année de formation pour éviter les longues attentes (6 mois à 2 ans) pour recevoir la réponse d’une demande d’authentification d’un diplôme auprès d’une administration. Pour y mettre un terme, il a été constitué une première provisions budgétaire dans le cadre de l’exercice 2022. Ces moyens permettront d’acquérir une application spécialement dédiée à l’authentification des diplômes. Ceci à travers une plate-forme collaborative regroupant le MINFOPRA,le MINESUP,le MINESEC,le MINEDUB, le MINSANTÉ et toutes les autres administrations ou institutions qui délivrent les diplômes au Cameroun.
De l’organisation des concours
L ’entrée dans les ENS et ENSET participe de la maîtrise des effectifs et de la masse salariale. Aussi, revient-il désormais au principal gestionnaire des ressources humaines de l’État qu’est le MINFOPRA,de conduire,en liaison avec le MINESUP, ces opérations de recrutements, conformément à la réglementation en vigueur. A cet effet, le MINFOPRA a entamé des réflexions avec le MINESUP en vue de la bonne conduite,le moment venu,des activités y relatives.
Emmanuel MANGUELLE