Les feux se sont éteints sur la deuxième édition du Salon international des énergies renouvelables, scellant son apothéose dans un éclat de sons, d’éclairs et d’ovations. Dans un espace minutieusement habillé aux teintes du renouveau, la cérémonie de clôture s’est déployée comme une fresque vivante, mêlant performances artistiques et hommages vibrants. Responsables institutionnels, figures publiques et invités de marque ont partagé l’émotion d’un instant suspendu, consacré à celles et ceux qui œuvrent pour une transition énergétique durable au Cameroun.
Sous le thème fédérateur « Les énergies renouvelables au cœur de la transition énergétique au Cameroun », la rencontre a vu défiler une mosaïque d’acteurs engagés, répartis dans des segments valorisant tant les porteurs de projets que les experts du domaine. Au total, dix-sept distinctions ont été décernées, dans une ambiance empreinte de gratitude et d’espoir. Chaque trophée semblait traduire la reconnaissance d’un engagement, la lumière posée sur un parcours discret mais déterminant pour l’avenir collectif.
Pour Gérard Ntchouabia, président de l’Association camerounaise pour les énergies renouvelables (ACER), cette célébration dépasse le cadre symbolique. Selon lui, cette initiative suscite un élan vertueux, incite à l’excellence, structure une filière encore en expansion. En honorant les artisans de cette transformation, l’ACER affirme son rôle de boussole et de levier, combinant formation, accompagnement et plaidoyer pour un changement tangible. Une dynamique que ces récompenses viennent nourrir avec éclat et discernement.
Parmi les distinctions les plus applaudies figure celle remise à la fondation Friedrich-Ebert, saluée pour son engagement transversal. Représentée par Stéphanie Njiomo, l’organisation a exprimé une reconnaissance teintée de surprise et d’humilité. Ce trophée incarne, selon elle, des années de réflexion, d’échanges ouverts entre collectivités, jeunes, entreprises, et communautés souvent marginalisées. Une récompense qui célèbre non seulement le chemin parcouru, mais aussi les dialogues féconds engagés pour bâtir un modèle énergétique plus équitable, où chaque voix compte et chaque pas rapproche de l’équilibre.