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Profanation du sanctuaire marial de Nsimalen : L’ Archevêque de Yaoundé condamne fermement l’acte de vandalisme

L’archevêque de Yaoundé, Mgr Jean Mbarga, a vivement condamné la profanation du sanctuaire marial de Nsimalen survenue dans la nuit du 02 au 03 avril 2024.

Le Sanctuaire Marial de Nsimalen a été la cible d’une profanation dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 avril 2024. Les dégâts des individus malintentionnés incluent le renversement de la statue du Christ, la décapitation de celle de la Vierge Marie, et des mutilations sur celle de saint Michel Archange. ainsi que la destruction des 14 stations du chemin de croix.En mi-journée, beaucoup ont accouru au Sanctuaire marial de Nsimalen. Ils voulaient savoir comment ce haut lieu de pèlerinage a pu être vandalisé au lendemain de la fête de Pâgues.Le spectacle est désolant. Des fidèles chrétiens éprouvés ne cachent pas leur désolation. « Je ne comprends pas comment une personne peut détruire une icône du Christ, de la Vierge Marie et de l’Archange Saint Michel. Je suis dépassée »,  affirme l’un d’entre eux. Un peu plus haut, bien loin de l’entrée principale, la statue de la miséricorde divine n’a pas été épargnée. Malgré la destruction d’une bonne partie de I’icône, des femmes prient en dessous. « Nous n’allons pas cesser de prier, de louer l’éternel. Ils sont venus démolir ces statues parce que ce lieu est béni. Sa sainteté les dérange. Ils ont peut-être cassé les icônes, mais notre Seigneur est toujours présent. La Vierge Marie aussi », déclare I’une d’elle. Mais comment de tels actes ont pu être commis dans ce lieu toujours fréquenté ? La question est sur toutes les lèvres. Des riverains indiquent que tout s’est passé dans la nuit de mardi à mercredi.Mais aucune idée de l’heure exacte. Mais il s’avère que les malfaiteurs ont pris la peine de plonger le site dans le noir. Le mode opératoire laisse penser à une préméditation : Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes afin de retrouver les auteurs de cette profanation et de les traduire en justice.

Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé, a récemment adressé un message aux fidèles, appelant à l’unité et à la fermeté face à cette profanation,  soulignant que cela témoigne des souffrances persistantes du Christ pour l’humanité.En revisitant l’histoire du sanctuaire marial de Nsimalen, on se souvient du miracle présumé de l’apparition de la Vierge Marie le 13 mai 1986, lorsque, selon la légende, un muet aurait miraculeusement prononcé le nom “Maria” à trois reprises. Ce site, bien que fréquenté par 15 000 à 20 000 pèlerins chaque mois lors des veillées du 12 au 13, n’a pas encore reçu la reconnaissance officielle du Vatican en tant que lieu de miracle.

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