Cette journée du jeudi 23 juin a débuté par la Conférence des Présidents une instance présidée par le chef de Chambre Cavaye Yeguie Djibril, au programme des séances de d’information et d’échange.
Au cours de la rencontre, les présidents ont jugé recevable un projet de loi proposé par le gouvernement relatif à la procréation médicalement assistée. Immédiatement après, ce projet de texte a été soumis à l’appréciation de l’ensemble des députés lors d’une séance plénière présidée cette fois-là par le premier vice-président de la chambre, Hilarion Eton. Il est question à travers ce texte, de fixer les règles destinées à encadrer l’exercice de la procréation médicalement assistée. Une activité qui se pratique au Cameroun depuis des décennies sans aucun cadre légal. Les membres de la commission des affaires culturelles, sociales et familiales ont pris le relai en échangeant avec les experts du ministère des Affaires sociales, au centre de leurs débats, les pratiques socioculturelles néfastes sur les enfants, un thème évocateur surtout en ce mois de Juin dédié aux enfants africains. Pour la présidente de la commission des affaires culturelles, sociales et familiales , honorable Douvaouissa Aïssa Hamadi » en ce mois de juin, il faudrait que nous nous penchions sur l’enfant, ce qui a motivé véritablement le sujet, c’est ce que nous avons vu tout dernièrement, le Minas qui était entrain de faire la réinsertion des enfants délinquants délaissés, on se demandait pourquoi ils en sont arrivés là, c’est pourquoi nous avons voulu comprendre les causes et les méfaits … « . Les experts du ministère Affaires sociales ont tout d’abord cherché à faire comprendre aux élus le retentissement que ces atteintes physiques, morales ou psychologiques ont sur l’être d’aujourd’hui, l’adulte de demain, atteintes liées aux traumatismes subis par les jeunes à longueur de journée à la maison et à l’utilisation abusive du fouet à l’école avec pour conséquence immédiate, la non scolarisation ou encore la sous-scolarisation sans oublier la consommation des drogues. Les experts du Minas ont aussi dans la foulée dégager quelques orientations d’action à accomplir à court et à moyen terme à l’effet de remédier à cette situation qui prend des proportions inquiétantes. » Il faut que tous ensemble nous nous approprions ce code qui pourrait être l’affaire du gouvernement à travers le ministère des Affaires sociales. Mais c’est davantage un problème communautaire et de mobilisation de tous les acteurs », a souligné Jean pierre Edjoa le directeur de la protection de l’enfance au Minas. Quant aux membres de la commission des lois constitutionnelles, Ils se sont réunis à l’effet de suivre les rapports régionaux suite à leur descente dans les différentes prisons à travers le triangle national, question de sonder le fonctionnement de celles-ci, honorable Zondol Hersesse, président de ladite commission a souligné » nous informer sur les conditions de détention des détenus ainsi que le respect de leurs droits, chaque délégation a produit un rapport, aujourd’hui nous avons procédé à l’élaboration des rapports de synthèse avant la présentation en plénière ».
E.M