La production des médicaments traditionnels améliorés de qualité, sûrs et efficaces au sein de Tropical Santé pour une meilleure santé des populations, tels ont été les recommandations du REPPROSAN en décernant à la promotrice un prix le 28 janvier 2022.
La clinique Tropical Santé du Dr Fobass prend de l’expansion, après Douala, Bertoua et la Côte d’ivoire, cette nouvelle succursale située en plein cœur de Yaoundé, au quartier Biyem-Assi Lac avant la station Alpha venant de Nsimeyong, se veut être la suite logique de l’ambition que nourrit la promotrice à savoir, faciliter l’accès aux soins de haute qualité et novateurs issus de la pharmacopée. Bien plus, entretenir un lien de proximité avec les patients, afin de lever le voile sur des problématiques intimes et souvent taboues notamment liées aux problèmes de : faiblesse sexuelle, infertilité, manque de sperme, anomalie spermatique, myomes, fibromes, kystes etc. Cette initiative, nourrie par le désir de vouloir faire une différence dans la qualité de vie des populations et contribuer davantage au rayonnement de l’expertise des professionnels dévoués et compétents, est portée par une jeune phytothérapeute, chercheur indépendant, Dr Fobass, autrement appelé « la reine de la foret » qui exprime son satisfecit, « Longtemps resté dans l’ombre, la clinique Tropical Santé a depuis environ cinq ans un écho favorable auprès des populations grâce aux résultats de nos recherches qui améliorent de façon permanente la qualité de nos produits et des traitements sur : L’hépatite, la prostate, le cancer, la varicocèle,l’ hydrocèle, l’hypotrophie testiculaire, avec un accent sur l’infertilité masculine parce que d’aucuns sont portés à croire que c’est un problème lié au sexe féminin. Notre objectif n’est pas de vendre des produits mais donner du sourire aux malades via une prise en charge personnalisée».
Secteur de la santé souvent malmené par plusieurs préjugés et mécompréhensions, il aura fallu attendre 2006 pour que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) adopte l’intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé nationaux, en favorisant leur promotion dans les pays du Sud et en mettant fin à l’accusation systématique de charlatanisme. Instituée par Décret N° 2002/209 du 19 août 2002 portant organisation du Minsanté, la médecine traditionnelle, en dépit de la longue attente de son cadre réglementaire, engrange des points positifs grâce à l’appui du Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation à travers l’Institut de recherches médicales et d’Etudes des plantes médicinales. En pleine pandémie de Covid-19, plusieurs produits fabriqués localement ont été homologués comme adjuvants au traitement, par ailleurs, des structures industrielles privées ont également vu le jour et fabriquent des médicaments à base de plantes et ces produits sont vendus dans des officines de pharmacie. Fort de cette évolution, la médecine traditionnelle fait dorénavant partie des soins de santé primaires et est prise en compte dans le cadre de la couverture santé universelle, en vue d’aider le pays à atteindre son objectif d’amélioration de l’accès des populations aux soins de santé de qualité. Malgré ces nombreuses avancées, plusieurs défis restent encore à relever. Notamment, doter ce patrimoine de notre culture d’un cadre réglementaire, renforcer la plateforme de collaboration entre les différentes sectorielles impliquées dans ce domaine et enfin promouvoir le développement de la médecine traditionnelle au Cameroun.
E.M