une grande partie de l’Afrique, la diffusion des idées occidentales a augmenté le désir de s’instruire sur les produits qui viennent d’ailleurs. Cela n’a cependant guère contribué à réduire l’importance des maux liés à l’équilibre alimentaire. Les problèmes de diététique, et par conséquent leurs solutions, sont différents selon les régions, les pays et les territoires. En Afrique, la difficulté ne tient pas tellement et toujours au manque d’aliments. Elle est souvent due à l’ignorance à leur sujet. C’est pourquoi l’éducation diététique, dans le sens le plus large du terme, doit être le fer de lance de la lutte menée contre certaine pathologie en l’occurrence l’obésité. Si l’on veut améliorer la santé individuelle et collective par une meilleure alimentation, il faut de l’ingéniosité et des connaissances afin de pouvoir trouver des solutions judicieuses et pratiques qui permettent le suivi à partir des aliments disponibles dans son environnement, d’où le concept de diététique tropical, que promeut Romain Signe, qui se distingue fondamentalement de la diététique au sens littéral du terme. «L’Association camerounaise diététiciens tropicaux est né de la volonté d’apporter un plus à la santé des populations à base des produits du terroir qui regorgent une panoplie d’alicaments et de nutriments qui aident à résoudre des problèmes de santé très complexes. Pourquoi s’empiffrer des compléments alimentaires ou des thés minceur qui viennent d’ailleurs et qui sont parfois source d’insuffisance rénale ? ».