La rencontre s’inscrit en droite ligne des formations médicales continues de neurologie impulsées par l’Académie camerounaise de neurologie au cours des journées scientifiques organisées en 2021.
Si le sida, le paludisme et la tuberculose font encore des ravages, le Cameroun reste confronté à l’explosion des maladies cardiovasculaires. Dans un pays qui compte une centaine de cardiologues, près de 17.000 personnes perdent leur vie chaque année des suites d’un AVC. Pire, à l’ère du Covid-19 les risques de décès qui s’y rapportent ont considérablement augmenté, favorisés par des comorbidités comme l’hypertension, le diabète et l’obésité. Afin de discuter des traitements, des nouveautés scientifiques et de mieux outiller les étudiants et professionnels (neurologues, neurochirurgiens, internistes, pédiatres, radiologues et généralistes) pour la prise en charge des patients, l’Académie camerounaise de Neurologie (CAN) organise un symposium sur les accidents cérébraux ischémiques. Ce congrès a lieu pratiquement cinq mois après la tenue des deuxièmes journées scientifiques de la CAN et premières formations médicales continues de neurologie à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre les accidents vasculaires cérébraux. Les travaux, placés sous le thème « Urgences neurologiques en temps de Covid-19 », s’inscrivaient dans le challenge clinique auquel, les praticiens font face depuis 2020 avec la déclaration de la Covid-19 comme pandémie mondiale.Le spectre des sujets abordés au cours des travaux était centré sur : Le vasculaire, les céphalées, l’épilepsie, les infections du système nerveux central et la neuropathie aiguë.
Emmanuel MANGUELLE