A quelques heures de l’évenement la pression monte, mais la promotrice reassure de la réussite de cette cinquième édition placée sous le haut patronage du Minac et marrainé par Lucie Memba.
Un événement organisé par les jeunes et pour les jeunes qui vise à les outiller en les mettant en contact avec les professionnels du domaine du cinéma, grâce au carnet d’adresses assez fourni de la promotrice, occasion pour eux de promouvoir leurs œuvres à travers des projections cinématographiques, recevoir des conseils et même de saisir des opportunités de recrutent. Sur une cinquantaine de films proposée, une trentaine a été rejetée, non parce qu’elle traite des thématiques moins intéressantes, mais pêche plutôt au niveau de la qualité technique. La vaingtaine retenue aborde des thématiques diverses et variées, surtout celles qui concernent les jeunes, en l’occurence le vivre-ensemble, les relations entre copains et copines et même de l’avenir de certains d’entre eux. D’où le thème retenu pour cette 5ème édition, « cinéma, éducation et mondialisation quel contenu pour notre jeunesse ». Occasion de tirer la sonnette d’alarme sur la responsabilité des cinéastes et des parents pour la préservation des valeurs africaines par rapport à certains contenus locaux et étrangers qui tendent à promouvoir certaines déviances sociales telles que l’homosexualité et le mépris à l’egard des adultes.Le programme prévoit donc, la visite d’un plateau international, des ateliers de formation sur les métiers d’acteur, la recherche de financement, l’écriture de scénario, la master class de la marraine sans oublier la conférence sur la thématique de cette édition. Au rang des prix en compétition, l’on note entre autre celui : du meilleur film camerounais, de la meilleure actrice et meilleur acteur camerounais, du meilleur scénario, du meilleur réalisateur, il y aura également des bourses qui seront offertes à 50 acteurs par la marraine de Lucie Memba.
L’ association Cinécamer est promotrice de cinéma au Cameroun et du cinéma camerounais, elle le fait à travers le média en ligne cinecamer et cinéclasse qui organise des formations pour les jeunes et les journées du jeune cinéaste qui ont généralement lieu au mois de février chaque année. Tout est parti d’un constat, les festivals organisés au Cameroun priorisent uniquement les professionnels ou mieux, ne retiennent que les meilleurs qui ont les films en sélection, alors qu’il y a de nombreux jeunes passionnés ne demandent qu’ à être mis en lumière pour exploser.
E.M