Placée sous le haut patronage du ministre des Arts et de la culture, l’édition 2022 aura bel et bien lieu à Yaoundé le 11 juin prochain.
A côté de cet évènement, une conférence débat se tiendra le même jour à l’Institut français de Yaoundé sous le thème : « Ensemble brisons les barrières d’ignorance sur l’albinisme ». Elle cible les membres du gouvernement, les parents des enfants albinos, les entreprises, les responsables de questions liées aux droits de l’homme et les enseignants.La présidente de l’Association des femmes albinos du Cameroun (AFAC), a mis sur pieds ce concept pour tirer la la sonnette d’alarme au sujet des droits des albinos. L’albinisme continue d’être profondément mal compris, aussi bien sur le plan social que médical. L’apparence physique des personnes qui en souffrent est souvent l’objet de croyances et de mythes erronés découlant de la superstition, ce qui favorise leur marginalisation et leur exclusion sociale, qui, à leur tour, donnent lieu à toutes sortes de stigmatisations et de discriminations. Dans certaines communautés, ces croyances mettent en danger constant la vie et la sécurité des personnes atteintes d’albinisme. Et ces mythes millénaires sont présents dans les pratiques et attitudes culturelles de populations à travers le monde. En 2013 et 2014, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ont adopté des résolutions qui réclamaient la prévention des agressions et de la discrimination à l’encontre des personnes atteintes d’albinisme. Le 18 décembre 2014, l’Assemblée générale adoptait la résolution 69/170, proclamant, à compter de 2015, le 13 juin Journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme.
E.M