Y ont pris part à la cérémonie d’ouverture qu’abritait la Fondation Muna, les superviseurs des régions de la corporation, les représentants du ministère de la Justice, du Secrétariat d’État à la défense et de la délégation générale à la Sûreté nationale.
Tout est parti d’un constat fait par le Conseil de l’Ordre : Les robes noires exercent de plus en plus dans des conditions chaotiques. « Malgré la résilience dont il a toujours su faire preuve, le Barreau du Cameroun n’a pas été épargné de la crise systémique que connaît l’ensemble des secteurs professionnels au Cameroun », peut-on encore lire dans le document. Ledit projet consistera en premier lieu à effectuer une collecte d’informations auprès de tous les avocats au Barreau du Cameroun, directement sur leur lieu de résidence professionnelle, par une équipe de confrères munis de fiches d’enquête à remplir ». Le but étant de de proposer des solutions pérennes aux difficultés rencontrées sur le terrain, aux rang desquels : le déficit de formation, la paupérisation et la clochardisation d’une bonne partie des avocats, l’absence de textes sur leurs émoluments, l’analphabétisme numérique de la grande majorité etc. « Toutes ces menaces, sont de nature à mettre en danger l’existence même de notre Barreau. Aussi se doit-il de réagir et d’apporter, non pas des placebos et autres solutions localisés qui ne feront que calmer les symptômes, mais de vraies réponses à chacune de ces problématiques », précisent les initiateurs. D’après les prévisions, la collecte d’informations a commencé le 2 mai dernier dans les dix régions du pays, une fois le dépouillement achevé, s’en suuvra la présentation des résultats est fixée pour le 31 mai 2022.
E.M