La semaine nationale OHADA s’est ouverte à l’Université catholique d’Afrique centrale sous la houlette de la doyenne de la Faculté des sciences juridiques et politiques de cette institution universitaire, accompagnée des représentants respectifs du ministre d’État, ministre de la Justice Garde des Sceaux, du ministre de l’Eau et de l’Energie et du Comité de suivi de l’Association les clubs OHADA du Cameroun. L’évènement bénéficie de l’accompagnement du secrétariat permanent de l’OHADA et de la présidente de la Cour commune de justice et d’arbitrage, marraine de la compétition internationale qui se déroulera en septembre prochain à Abidjan.
Sept ans déjà que cette belle fête de l’OHADA perdure, rassemblant les esprits brillants des universités du Cameroun autour des enjeux cruciaux qui façonnent l’avenir économique du Cameroun. Un événement d’une importance capitale se déroulant à Yaoundé où se tissent les fils d’une économie durable et résiliente. Depuis ces modestes débuts, cet événement s’est transformé en un rendez-vous incontournable pour tous ceux passionnés par le droit des affaires. Les chiffres parlent d’eux même, chaque année, des centaines d’étudiants et professionnels convergent vers Yaoundé pour participer à une série d’activités enrichissantes centrées sur le système juridique harmonisé qu’est l’OHADA. Les universités camerounaises ont joué un rôle crucial dans cette success story, leur engagement indéfectible à promouvoir l’excellence académique et la recherche dans le domaine du droit des affaires a permis l’amplification et le rayonnement de cette semaine dédiée à l’OHADA. Au cœur de ces festivités, des conférences captivantes, tables rondes stimulantes et le prestigieux concours des indomptables de l’OHADA ont rythmés ces années riches en échanges fructueux.
Ces activités ont permis aux étudiants passionnés par le droit des affaires d’affûter leurs arguments face aux défis contemporains. Aujourd’hui plus que jamais il est impératif d’accorder une attention particulière au thème choisi pour cette année « promouvoir une économie résiliente et durable à travers l’import substitution et la transition énergétique » Dans un monde en constante mutation où chaque décision compte pour les générations actuelles mais aussi pour les générations futures, l’import substitution représente bien plus qu’une simple stratégie, elle incarne un choix délibéré en faveur du développement local soutenu par les productions nationales robustes, de même la transition énergétique ne peut être repoussée indéfiniment si l’on veut bâtir ensemble un avenir viable basé sur les ressources durables offertes par notre environnement naturel.
Elysée Nlemba
Project Manager
L’OHADA est en marche et les jeunes juristes jouent un rôle important dans cette dynamique. Lentement mais sûrement l’événement s’institutionnalise, se pérennise et tient son rang dans le concert des événements intellectuels et professionnels qui rythment l’espace commun qu’est le territoire OHADA. La semaine nationale OHADA est une appellation large et générique qui traduit en réalité le désir de voir unis les candidats juristes des différentes universités du Cameroun afin d’apporter leur pierre à l’édifice de promotion du droit OHADA aux côtés des aînés enseignants et praticiens. La vision, les motivations et les objectifs à l’origine de la mise sur pied de cet événement est selon le représentant de l’Association « les clubs OHADA du Cameroun » de créer un cadre national d’émulation du génie camerounais, elle nourrit l’ambition d’impacter positivement dans le processus de formation et d’intégration professionnelle des jeunes étudiants en droit. Cinq institutions universitaires y prennent part : l’Université catholique d’Afrique centrale, l’Université de Douala, l’Université de Maroua, l’Université Yaoundé II-Soa, et l’Institut des relations internationales (IRIC). L ‘engagement des jeunes n’a d’impact que lorsqu’il est soutenu par l’expérience et le regard avisé des aînés, dans son mot d’encouragement à toutes les équipes présentes, la doyenne de l’UCAC invite les équipes à imiter leurs devanciers et se battre à la loyale dans le cadre de ces préliminaires «que chacun se battent avec ses armes, ce qui doit être fait dans les règles de l’art et dans la force et les capacités qui sont les vôtres ».