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Lumière au Cœur des Tempêtes : Naissance de l’Académie du Bonheur

Il y a quelques jours, le 6 décembre 2025, Yaoundé a été le théâtre d’une initiative singulière et inspirante : la première Assemblée Générale de l’Académie du Bonheur. Portée par l’ambition de replacer la joie et la sérénité au cœur de la vie des Camerounais, cette rencontre a réuni familles, communautés et professionnels autour d’un idéal partagé : oser être heureux malgré les tempêtes.

Face aux crises économiques, sociales et existentielles, cette académie ne se contente pas de mots. Elle invite chacun à transformer l’adversité en opportunité, reprenant l’esprit de Sénèque : « Ce n’est pas parce que les obstacles paraissent insurmontables que l’audace échoue, mais l’audace transforme l’adversité. » Dans un pays où la pression professionnelle, la fatigue psychologique et les tensions familiales fragilisent le quotidien, remettre le bien-être au centre de l’existence apparaît presque comme un acte de résistance.

L’initiative puise ses racines dans un élan collectif concret : le groupe WhatsApp Tout le monde a droit au bonheur, fondé en avril 2025 par Jean-Paul Tchomdou. Avec près de six cents membres à travers le Cameroun, l’Europe, l’Amérique et l’Afrique, ce laboratoire virtuel a permis des échanges authentiques, souvent émouvants, où victoires et blessures se mêlaient, préparant le terrain pour une rencontre physique pleine de fraternité.

De cette communauté est née l’Académie du Bonheur, institutionnalisation d’un mouvement qui vise à rendre le bien-être, la bienveillance et l’épanouissement des valeurs citoyennes. Entre formations, ateliers émotionnels, coaching individuel et collectif, consultations psychologiques et festivals célébrant la joie, l’Académie trace un chemin concret vers une société plus résiliente et solidaire.

La journée de l’Assemblée Générale a été rythmée par des présentations, masterclasses et témoignages, ponctués par la signature symbolique de la Charte du Bonheur. Au fil des échanges, un réseau national et international s’est consolidé, mêlant ambitions personnelles et vision collective : celle d’un Cameroun où le bonheur n’est plus un luxe, mais une stratégie de vie et un outil de cohésion.

Comme le rappelle Wole Soyinka, cité par les organisateurs : « La liberté consiste à faire de la joie une forme de résistance. » À Yaoundé, il y a quelques jours, cette maxime a pris corps. Dans la chaleur des sourires et la lumière des engagements, le bonheur est devenu un acte concret, un phare au cœur des tempêtes.

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