La cérémonie officielle d’ouverture vient de s’achever au Palais polyvalent des sports. Le ministre Mouelle Kombi y a été représenté par le Sécretaire général du ministère des Sports et de l’Éducation physique, Joseph Yérima. L’équipe camerounaise l’une des meilleures en compétition engrange déjà de nombreux succès.
De belles couleurs, avec les 16 drapeaux flottant des pays compétiteurs. D’entrée de jeu, une minute de silence a été observée pour le Samboïste camerounais décédé en plein combat de préparation des 16e championnats de Sambo. Puis, l’introduction en scène rythmée d’une musique et des pas de danse puisés dans le folklore, au grand bonheur du public. Sur vingt-deux pays attendus, seize ont répondus présents, au rang desquels : Le Congo, la RCA et le Cameroun, représentants l’Afrique centrale. L’ Afrique de l’Ouest y est aussi valablement représentée. C’est donc parti pour une série de sensations, des combats de rêve pour ces meilleurs samboïstes du continent. Sur les tatamis du Palais polyvalent des sports de Yaoundé, des shows d’explication en Sambo-combat et Sambo-sport, Emilienne Essombe Tiako, capitaine de l’équipe nationale dame : « Je compte donner le meilleur de moi, selon mon tirage, je suis en finale direct contre la fille de Djibouti, je compte me battre et remporter la médaille d’Or pour mon pays ».
La bataille de leadership met aux prises, le Cameroun et le Maroc, détenteurs des titres dames et monsieurs. Le Cameroun est le seul pays africain à avoir écrit son nom en lettres d’or aux championnats du monde avec Seydou Nji Moluh et Maxwell Djantou. Une victoire qui impose du respect au pays des Lions indomptables. Près de cent athlètes sont ainsi au front, ce samedi et dimanche pour le titre de champion d’Afrique, se projetant aux jeux olympiques de Paris 2024.
E.M