Avec son intégration dans la famille Olympique, le Sambo s’offre un champ d’expression plus large.
Le plus grand défi est celui de l’autonomisation du sambo, pour en faire une fédération sportive et partant, favoriser l’éclosion total de la discipline, déjà présente et pratiquée dans sept régions sur le triangle national. La compétition internationale qui se tient à Yaoundé est l’apothéose d’un combat engagé Il y a près de 50 ans sur fond de diplomatie, d’influence, des développements techniques et des conquêtes de l’espace à travers le monde. Avec plus de 100 pays membres, dont 37 viennent d’Afrique, la Fédération internationale dont le siège est à Lausanne en Suisse, vient de se doter d’un centre international de développement à Moscou en Russie. Le Sambo a acquis le prestigieux statut de discipline sportive olympique et siège depuis 2021au sein du Comité international olympique, une victoire que le mouvement samboïste mondial s’apprête à fêter aux Jeux olympiques de Paris en 2024. Art martial qui fait la synthèse des techniques de judo, de boxe et de lutte avec l’usage des percussions pieds-poings, le Sambo offre son attrait à travers ses multiples compétitions reparties en championnat du monde seniors, cadets et universitaire. Les grands prix organisés ici et là, en plus des championnats continentaux. Après la mise au point du Sambo-combat et du Sambo-sport, le Sambo-Beach entre également en jeu. Le Cameroun fait office de pionnier en tant que premier pays africain champion du monde de la discipline grâce à Maxwell Njantou Nana, mais également Seydou Nji Moluh.
E.M