Le Conseil constitutionnel compte désormais ses douze membres. La nomination de Monique Ouli Ndongo, officialisée par décret présidentiel le 8 avril dernier, a été suivie de sa prestation de serment en juin devant le Parlement réuni en congrès. Cette cérémonie solennelle a marqué son entrée effective au sein de la plus haute juridiction du pays.
Âgée de 67 ans, l’ancienne sénatrice a promis d’exercer ses fonctions dans le strict respect des principes encadrant le Conseil constitutionnel. Le serment a été reçu à Yaoundé par Cavayé Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, assisté du vice-président du Sénat, Abdoulaye Aboubakary, en présence de plusieurs hautes personnalités, dont le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.
Originaire de Batouri, dans la Kadey (région de l’Est), Monique Ouli Ndongo succède à Emmanuel Bondé, disparu en janvier. Elle devient ainsi la deuxième femme à siéger parmi les douze sages du Conseil constitutionnel. Titulaire d’un master en économie obtenu aux États-Unis, elle a mené une carrière exemplaire dans l’administration camerounaise avant d’entamer son parcours parlementaire.
Avant son passage au Sénat, elle a occupé plusieurs postes à responsabilité, notamment celui de secrétaire général au ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, marquant son engagement constant au service de l’État.
