La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme vient de lancer à Yaoundé une campagne de communication pour tuer dans l’œuf ces cancers sociaux qui minent notre société.
Durant deux jours, la délégation que conduit professeur Abbé Jean-Marie Bodo, s’attèlera à rechercher les causes et proposer des solutions à ces dérives.
Les discours de haine et la xénophobie sont des monstres qui mettent à mal la stabilité et le vivre- ensemble des camerounais. Ils sont un obstacle à l’instauration d’une paix durable dans le pays. Le professeur Abbé Jean-Marie Bodo
n’ a pas fait la fine bouche pour qualifier ses fléaux qui font résurgence depuis quelques temps au Cameroun. La région du Centre sièges des institutions de la république et creuset du vivre-ensemble doit combattre ces dérives avec la dernière énergie. La campagne de communication lancée ce jeudi met à contribution les autorités administratives et judiciaires de la région ainsi que tous les délégués régionaux, les représentants des collectivités territoriales décentralisées les autorités religieuses, traditionnelles et les responsables politiques
Il est question à travers des échanges francs de rechercher les causes réelles du mal dans les dix départements de la région du Centre. La délégation de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme entend aussi recueillir pendant 2 jours les propositions de solution pour éradiquer sinon réduire à leur plus simple expression les discours haineux et la xénophobie dans le centre. Les responsables des médias qui ont aussi pris part aux travaux de Yaoundé ont été appelés à être des vecteurs de paix. La présente campagne de communication instruite par le président de la République et lancée le 05 mars 2021 a déjà siollonné les 7 autres régions du 15 au 18 juin dernier.
La lutte contre le discours de haine et la xénophobie est un travail collectif des camerounais « nous visons à combattre le discours de haine et la xénophobie c’est un mal pour notre société. Et pour le faire, il faut déconstruire le discours, que la haine se remplace à l’amour et il faudrait que la division laisse la place à l’unité des camerounais à la paix que les Camerounais et camerounaise doivent vivre. C’est pas le travail d’une autorité, c’est le travail de tous les acteurs sociaux et du peuple lui-même » a précisé le Pr Abbé Jean-Marie Bodo.
Emmanuel MANGUELLE