Célébrée le 3 juillet de chaque année, cette date symbolique a été l’occasion pour le gouvernement et certaines organisations non gouvernementales de mener des actions de sensibilisation contre l’usage des emballages plastiques non biodégradables.
Le plastique est un matériau utile au quotidien, mais la production et la consommation de ce dérivé du pétrole ou du charbon sont devenues insoutenables. La faible biodégradabilité de cette matière impacte négativement nos écosystèmes à cause de la dégradation de l’environnement due à la pollution. Les campagnes de sensibilisation initiées à cet effet visent à inciter les consommateurs du monde entier à adopter et promouvoir des habitudes de consommation durable. Selon certaines organisations internationales, le flux des matières plastiques dans les océans risque de tripler d’ici 2040 si rien n’est fait en termes de politique, innovation et évolution des comportements. La lutte contre la pollution plastique est un problème mondial qui nécessite des solutions coordonnées à l’echelle internationale. C’est conscient de ces dégâts environnementaux que plusieurs initiatives et programmes ont vu le jour dans l’optique d’attirer l’attention des pouvoirs publics et des populations sur les dangers liés à une mauvaise gestion des déchets plastiques. Parmi les associations qui militent pour cette cause au Cameroun, figure en première ligne Asprohysa qui a jeté son dévolu sur les plus jeunes. Le lancement de la phase exploratoire de l’implication des écoles primaires dans le recyclage des déchets plastiques a été un succès. Cette initiative a reçu un soutien inconditionnel des autorités communales et gouvernementales. La pollution occasionnée par la prolifération des sacs plastiques et leur abandon au gré des vents et des courants menace de très nombreuses espèces animales. Celui qui n’a jamais entendu parler du 8e continent aura du mal à se représenter l’ampleur des dégâts causés dans la nature par cette source de pollution.
Emmanuel MANGUELLE.