Éffectuée en présence de Mme Astadjam Mohammed, directrice des Industries créatives et du Divertissement, représentant le ministre des Arts et de la Culture, cette journée portes ouvertes a été l’occasion de découvrir l’édifice cultuel, culturel, d’enseignement et social. La visite guidée de près d’une heure, a pris fin au complexe islamique Asalam situé au quartier Nkolbong.
Le choix de l’ISESCO, porteur d’innombrables connotations confirme une fois de plus la place privilégiée dont jouit Yaoundé au niveau africain, arabe, islamique et mondial, en tant que ville qui incarne les valeurs de coexistence, de tolérance et de vivre-ensemble. La célébration de Yaoundé comme capitale de la culture africaine, se veut une redécouverte de la ville aux sept collines sous le prisme des regards artistiques et culturels croisés. Une occasion de souligner l’apport pionnier du Cameroun à promouvoir le dialogue entre religions et civilisations, à défendre les valeurs authentiques de l’islam, son noble message et à donner à la culture la place qu’elle mérite en termes de diffusion des valeurs de respect et d’amour.
L’évènement de ce jour a permis aux invités de plonger dans la spiritualité d’un lieu mythique, la mosquée. Espace destiné à la prière, qui se voit adjoindre des fonctions supplémentaires dans les premiers temps de l’islam. Elle devient une agora, un lieu de rencontre, d’assistance, de charité et d’enseignement. Durant son exposé sur le thème « Islam réligion de paix et de vivre ensemble », l’Imam de la mosquée est revenu sur l’éthymologie des mots Islam et Salam qui signifient la paix, exhortant les fidèles et autres profanes à relire le Coran et à comprendre les recommandations du prophète, afin de repousser les tentacules de l’extrémisme. La Fondation Nana Bouba situé au quatier Etoudi à Yaoundé est constituée entre autre d’une mosquée qui s’étend sur une superficie de 2000 mètres carrés pouvant contenir 1500 fidèles, d’un complexe scolaire et d’un hôpital islamique.
E.M