En plus de veiller à la propreté des lieux, l’objectif de l’opération lancée par Cyrius Ngo’o, le DG du PAD est aussi de gagner un espace de stockage supplémentaire.
Le port doit redevenir un espace écologique, enlever les épaves signifie accroître sa capacité et par ricochet actionner l’un des leviers de la croissance économique du pays.
Après le triste souvenir des épaves en mer, l’aménagement s’étend sur la plateforme terrestre. Sont concernés par cette mesure, les conteneurs, épaves d’engins, véhicules, matériel de manutention, tuyaux métalliques et autres rebuts abandonnés dans l’enceinte portuaire. A défaut d’exécution par les propriétaires d’ici le 12 juillet 2022, delai de rigueur, l’entreprise publique s’en chargera elle-même.
L’opération précédente realité en 2018 concernait l’espace maritime. Enfouies au fond des eaux depuis plus de 30 ans, ces épaves constituées de navires abandonnés ou jetés en mer, avaient été extirpées en présence du ministre des Transports et des autorités administratives du Littoral. À présent, la fluidité des échanges et le transit des marchandises s’effectuent avec sérénité. Toute chose qui permet une meilleure visibilité sur le plan satellitaire et d’arrimer le PAD aux exigences de concurrence portuaire internationale.
E.M