Six mois après l’organisation, à l’initiative conjointe de la Société savante Jogoo et de la Faculté de philosophie de l’université catholique d’Afrique centrale (UCAC) du colloque sur le thème « la décolonisation des savoirs et la reprise de soi chez Fabien Eboussi Boulaga », les universitaires et jeunes chercheurs sont à nouveau conviés à l’UCAC vendredi prochain (date qui commémore les 5 ans de décès de FEB) pour le lancement du Fonds Eboussi. La leçon inaugurale sera donnée à cette occasion par la *Pr Lina Alvarez-Villarreal* sur le thème « Fabien Eboussi Boulaga vers une anthropologie de la terre habitée » en présence d’éminents chercheurs du Cameroun et de l’étranger, notamment le Pr Lina Alvarez-Villarreal (université de los Andes Bogota, Colombie).
EBOUSSI-BOULAGA, Une figure majeure de notre Uhem Mesut et du pensum philosophique moderne, dépositaire d’une connaissance protreptique par une langue de plus en plus dépouillée, mêlée de purisme et de parousie d’un tout autre cogito du Muntu. Avec ténacité, générosité, et dévouement à la cause de la vie des idées, Eboussi Boulaga, depuis Yaoundé (Cameroun) a su bâtir à travers sa revue »Terroirs » et sa maison d’Éditions éponyme un foyer de réflexion et de production transdisciplinaires qui servait de référence, de contrôle et de repère entre les générations d’intellectuels du continent. C’est ce qui lui vaudra d’être classé parmi « Les 50 personnalités qui font le Cameroun » par l’hebdomadaire Jeune Afrique dans son numéro du 26 avril au 9 mai 2009, P. 45.
E.M