A l’occasion de la Journée mondiale de commémoration des victimes de la route, qui se tient chaque troisième dimanche de novembre, Vias, l’Institut belge de la sécurité routière a décidé de partager les résultats de son étude portant sur l’impact social des accidents, telles que les conséquences à long terme sur la santé. La nouvelle étude montre qu’une victime de la route hospitalisée sur six rencontre des problèmes de santé pendant des années. En d’autres mots, l’institut a analysé l’impact des blessures « sur la durée et la qualité de vie en termes d’années de vie en bonne santé perdues ».Les lésions au niveau de la colonne vertébrale seraient les plus lourdes à long terme, suivies par les fractures du pied, du genou et de la cheville. « Au total, les décès représentent 30 % des années de vie en bonne santé perdues. Les blessés, qui sont évidemment beaucoup plus nombreux que les tués, sont responsables des 70 % restants », est-il précisé dans le communiqué. L’étude démontre également qu’un piéton sur cinq subit pendant des années les conséquences de son accident de la route. « Parmi tous les types d’usagers, ce sont les piétons (22 %) qui subissent le plus souvent les conséquences à long terme d’un accident. Ils sont naturellement très vulnérables en cas de collision.» Si les accidents de la route sont l’une des plus grandes causes de « perte de santé » chez les personnes de plus de 15 ans, ils le sont encore plus pour chez les 5-14 ans. « L’insécurité routière est la deuxième cause de perte de santé, la perte de l’audition et de la vue arrivant en tête. »
Initiée par RoadPeace (Association nationale de bienfaisance pour les victimes des accidents de la route au Royaume-Uni) en 1993, la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route a été adoptée par les Nations Unies comme journée mondiale annuelle, prévue chaque troisième dimanche de novembre. Un évènement symbolique qui a pour but d’attirer l’attention sur l’ampleur des dommages émotionnels et physiques causés par les accidents de la route, mais aussi de rendre hommage aux victimes, encore trop nombreuses sur nos routes, ainsi qu’aux services de secours et de soutien : les pompiers, les gendarmes, les ambulanciers, les médecins, le personnel infirmier et les psychologues. C’est avec cette idée forte que de nombreuses associations luttent et tentent de promouvoir des comportements civiques et sécuritaires plus forts chez les conducteurs, sans négliger l’action auprès des pouvoirs publics. C’est dans cette optique que L’AFCA (Association Africaine d’Accompagnement d’Accidents) s’inscrit, en leur facilitant la prise en charge, notamment en ce qui concerne les frais médicaux et pharmaceutiques, la réinsertion socio-économique et l’orientation vers les compagnies d’assurance et les centres hospitaliers partenaires.