L’édition 2023 du Congrès des Notaires d’Afrique est l’occasion pour les notariats africains et leurs invités d’échanger sur la problématique : Droit des successions et émergence de l’Afrique, sous le prisme de la prévention et du règlement des différends successoraux.Des problématiques au cœur de l’effondrement des fortunes familiales comme le souligne Me Regine Dooh Collins, présidente de la Chambre nationale des notaires du Cameroun, » nous nous retrouvons dans nos cabinets avec des dossiers de règlement des successions qui remontent à des années sans que nous ne puissions trouver des solutions qui satisfassent les ayants droit. Nous allons donc avoir des exposés puis des tables rondes de discussions ». Des réflexions seront également menées sur la problématique du genre à matière de succession, un problème criard qui constitue la pomme de discorde dans de nombreuses familles, « on va parler du droit positif, du droit processuel, du rôle de la coutume,
les mécanismes actuels de prévention et de règlement des litiges, de l’influence de la fiscalité dans le règlement des successions, des dispositions de la Common law parce que le problème est préoccupant ». Les travaux de 3 jours vont permettre aux acteurs de ce secteur de plancher sur les maux qui gangrènent la résolution pacifique de ces différends. Cette rencontre regroupera, outre les notaires, les juristes de différentes spécialités, des opérateurs économiques, les représentants de diverses institutions, d’organismes professionnels et de la société civile. Cet événement se tient sous la houlette de L’Union Internationale du Notariat (UINL), une organisation non gouvernementale, constituée pour promouvoir, coordonner et développer la fonction et l’activité notariale dans le monde entier, afin d’en assurer, grâce à une étroite collaboration entre les notariats, la dignité et l’indépendance pour un meilleur service à la personne et à la société. L’UINL regroupe les pays où l’institution notariale reçoit délégation de l’autorité publique.
E.M