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Le 15 octobre 2022, la communauté internationale a célèbré la 27è édition de la Journée mondiale de la Femme rurale sous le thème : « développons la production locale avec la femme qui vit en milieu rurale pour notre sécurité alimentaire ». Au Cameroun, c’est la localité de Nguibassal dans le Nyong-et-Kelle, région du Centre qui a abrité les manifestations y relatives. A l’occasion, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoua a visité les exploitations agropastorales tenues par les femmes. La journée a donné aussi l’opportunité de rappeler à tous que cette édition s’aligne également avec l’axe stratégique numéro 3 de la politique nationale genre sur la promotion de l’égalité des chances et d’opportunités entre les femmes et les hommes dans les domaines économique et de l’emploi.
Elles jouent un rôle incontournable dans le développement et la stabilité de nos campagnes, elles sont a la base de nombreux changements économiques et sociaux, favorables au développement durable permettant de les placer au cœur de la lutte pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Seulement en ces temps de multiples crises et de changement climatique, il urge de redoubler d’effort au fin d’améliorer la situation socio-culturelle, économique et politique de ces femmes vivant en milieu rural. Améliorer leur organisation, accroître leur accès à la terre, au crédit et aux moyens de production notamment les intrants pour un meilleur développement de la production locale effective. Developper la production locale avec les femmes vivant en milieu rurale, commande de les soutenir dans le processus de transformation de leurs produits, de moderniser leurs outils de production afin d’augmenter de manière significative leur capacité de production et la qualité des produits et matières premières, en vue de leur offrir des emplois décents. Le regroupement en coopérative apparaît ainsi comme le moyen indiqué de les organiser et de les encadrer. Certes les actions des pouvoirs publiques visant a garantir une meilleure contribution de cette catégorie de femme a l’économie s’exécute a travers divers programmes et projets gouvernementaux mais les initiatives de regroupement de ces mamelles nourricières méritent davantage un accompagnement ciblé.
E.M