La Concorde Actu

Toute l'actualité du Cameroun

Cameroun-2 eme assemblée générale de la Cameron medical devices suppliers cooporation (Cmdsc) : Engagement d’un partenariat fiable avec le MINSANTE pour la professionnalisation

En présence des représentants respectifs du Ministre de la Santé publique et du Directeur General des Douanes, les membres de la corporation ont égrené le chapelet des difficultés qu’ils rencontrent et des mesures d’accompagnement qu’ils attendent de l’autorité administrative.

Les directeurs des entreprises de distribution des dispositifs médicaux réunis au sein de cette association réaffirment leur engagement à respecter les lois et réglementations en vigueur. Par contre ils appellent de tous leurs vœux l’accompagnement et la protection du MINSANTE contre les commerçants véreux qui les empêchent d’atteindre leurs objectifs. Afin d’y parvenir, ils exhortent les douaniers à tenir compte de la délicatesse de leurs  actifs et de veiller à ce que les structures non agrées ne fassent entrer des dispositifs médicaux. Dans cette veine,  la charte des distributeurs des dispositifs médicaux en cours d’élaboration  sera une bouffée d’oxygène dans l’assainissement de ce  secteur d’activité.

Créée le 27 octobre 2022 à Douala, la CDMSC réunit plus de 60 sociétés, toutes distributrices agrées à la grille des dispositifs médicaux du Cameroun. Association partenaire du ministère de la Santé, elle a pour objectif entre autres de : promouvoir la distribution des intrants médicaux au Cameroun, jouer un rôle d’interface entre les institutions étatiques et non étatiques. Malgré toute la volonté qui anime ses membres dans l’exécution de ce partenariat, ce secteur d’activité semble être le maillon ignoré de la chaîne sanitaire. Et pourtant, « aucun soin médical ne peut faire l’objet d’une prise en charge optimale sans passer par un quelconque dispositif médical, qui selon les experts participe a près 85 % de la décision médicale » souligne Kampta Mbogne Pascal, le directeur exécutif de la Cmdsc.

Les difficultés rencontrées sont de plusieurs ordres, d’abord au niveau de la tutelle administrative, la méfiance du ministère de la Santé publique, quant au renouvellement des certificats de bonnes pratiques, même pour les structures les plus loyales, en raison de la prolifération des entreprises distributrices des dispositifs médicaux non professionnelles qui pêchent par le manque d’éthique et des déviances multiples. Par ailleurs les distributeurs de façon générale font face à des ruptures abusives des stocks en plus des difficultés liées au règlement de leurs factures par les formations sanitaires.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *