C’est avec humilité que l’heureux élu accepte l’honneur que lui font ses camarades en lui confiant de nouveau les rênes du SYNACCOCAPAC par acclamation. Épaulé dans ses fonctions par une équipe diversifiée, où l’expérience côtoie le sang neuf, le spécialiste de la pelle hydraulique entend œuvrer avec acharnement pour éveiller les consciences des membres de ces trois corps de métier qui peine à se regrouper autour d’un syndicat. Si au Port Autonome de Douala le SYNACCOCAPAC est reconnu, à contrario dans la plupart des structures il est méconnu, pire dans celles appartenant aux chinois, ceci au mépris de la volonté des employés de remplir la fiches de rétention des un pour cent du salaire de base des syndiqués. Un véritable paradoxe, alors même que dans une entreprise ce sont eux qui tiennent le service logistique, celui sans quoi aucun projet n’est viable, une situation qui contribue indubitablement à la dégradation du climat sociale. « Évoluer en rangs dispersés nous fragilise et profite aux employeurs véreux qui ne veulent pas appliquer les conventions collectives qui classent au moins en 7e catégorie les conducteurs et les mécaniciens et en 6e catégories les chauffeurs. Le rapport nombre est très important, raison pour laquelle j’invite tous les camarades de se prêter à cet exercice de remplissage des fiches de rétention» a clamé le président. Comme à la précédente mandature, la même dynamique de sensibilisation, de formation, de placement des camarades au sein des entreprises et de rassemblement autour des groupes de réflexion sera maintenue. Rendue à la troisième assemblée générale, la nouvelle équipe compte également mener à terme le grand recensement national des conducteurs d’engins lourds, chauffeurs et mécaniciens de tous les bords syndicaux, pour la constitution d’un fichier national.