Pour la première fois, Brazzaville, capitale de la République du Congo, accueille la Semaine internationale de l’investisseur CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale-SIIC). Rendue à sa troisième édition cette rencontre se déroule du jeudi 5 au samedi 7 octobre 2023. Les travaux ont été ouverts, vendredi 6 octobre, par Jean-Baptiste Ondaye, Ministre congolais de l’Economie et des Finances, ayant à ses côtés Jacqueline Adiaba-Nkembé, Présidente de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF).
« La résilience des investisseurs, les risques associés aux cripto actifs et la finance durable », est le thème général sous lequel est placée cette 3ème édition, tandis que le sous-thème porte sur « la prévention de la fraude, les notions de base en investissement et la finance digitale ».
De l’avis des organisateurs, le thème général épouse les contours des enjeux de la protection de l’Investisseur de détail, tandis que le sous-thème permet d’approfondir la thématique principale.
En termes d’objectifs marketing, la SIIC vise la dissémination des messages-clés qui renforcent la culture financière de l’Investisseur, afin de mieux le protéger ; l’offre d’opportunités d’apprentissage et de formation de l’investisseur. Au niveau transversal, la SIIC est un cadre de collaboration et de bench-marking entre différents régulateurs, dans le domaine de l’éducation et de la protection de l’Investisseur », a déclaré Jacqueline Adia-Nkembé, dans son allocution de circonstance, à la cérémonie d’ouverture.
Pour sa part, Jean-Baptiste Ondaye a indiqué que « l’objectif de cette cérémonie que nous souhaitons marquée d’une empreinte particulière est de permettre que tous les financements qui peuvent exister dans les différents pays de la CEMAC, mais aussi dans d’autres régions du monde, puissent être mobilisés pour accompagner l’action économique et sociale des pouvoirs publics des Etats de la CEMAC, à travers une allocation optimale des ressources, notamment dans la production de biens et services ; une meilleure régulation de l’activité économique, afin d’assurer une croissance équilibrée ; et une redistribution de revenus, de façon à réduire les inégalités ».