Le 28 octobre 2025, à l’Université Catholique d’Afrique Centrale, École des Sciences de la Santé, l’unité de formation doctorale a accueilli la soutenance de thèse de Claude Alain Ngnotue Mbobda, spécialiste en biologie clinique. Son travail, intitulé « Étude de la variation des paramètres biochimiques et hématologiques chez les personnes de 50 ans et plus dans la région de l’Ouest Cameroun », ouvre une perspective novatrice sur la prévention du vieillissement précoce et des maladies métaboliques.
Sous la direction du Professeur Adiogo Dieudonné Désiré Michel, et en présence d’un jury présidé par le Professeur Véronique Penlap Beng, la recherche a démontré l’importance du suivi régulier des paramètres biologiques pour anticiper les déséquilibres liés à l’âge. Les résultats soulignent notamment la valeur prédictive de l’indice de masse corporelle (IMC) et d’autres marqueurs dans la détection précoce de troubles dégénératifs.
Les membres du jury, parmi lesquels figuraient les Professeurs Gonsu Kamga Hortense, Marie-Thérèse Ng’Awono épouse Nkoa et Kengne Michel, ont unanimement salué la qualité du travail et son apport pour la santé publique. Tout en suggérant quelques ajustements formels, ils ont reconnu la solidité scientifique de la démarche et son potentiel d’application communautaire. L’ensemble du jury a attribué la mention Très honorable au candidat.
Selon les chercheurs, cette étude constitue un appel à une meilleure surveillance clinique et à une plus grande sensibilisation des populations quant à l’importance de l’évaluation régulière de leurs paramètres biologiques. Une telle approche, fondée sur la prévention, pourrait contribuer à réduire les risques de maladies chroniques telles que le diabète ou les affections cardiovasculaires, et à promouvoir un vieillissement harmonieux au sein des communautés.
Enfin, le jury a recommandé l’extension de ces travaux à d’autres régions du pays afin de renforcer les politiques de santé publique. L’intégration des conclusions de cette recherche dans les stratégies nationales pourrait en effet favoriser une meilleure planification des interventions préventives et une amélioration durable du bien-être collectif.
 
				



