Rassemblées autour d’un idéal commun, les participantes du Congrès International de la Femme Africaine (CIFA) ont ouvert, dans une ambiance à la fois solennelle et engagée, la quatrième édition de ce rendez-vous majeur consacré à la réflexion, à l’action et à l’unité. Déployé du 25 au 30 juillet 2025, cet événement itinérant s’étend sur trois villes camerounaises – Yaoundé, Dschang et Foumban – avec pour ligne directrice un thème d’actualité : « Femme africaine : entre participation citoyenne et culture de la paix ».
Le coordonnateur des programmes à la FES
À la Fondation Friedrich Ebert de Yaoundé, point de départ de cette édition, les voix se sont élevées pour défendre une société plus équitable. C’est sous le regard bienveillant du délégué régional du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille que la marraine, Kely Motue Simeu, a affirmé son soutien à cette cause essentielle. Ce moment inaugural a également été marqué par la présence d’intervenants de renom – Edith Kah Walla, Cyrille Bechon, Viviane Tathi, Norman Taku – qui ont enrichi les débats d’une pensée stratégique et visionnaire.
Kely Motue Simeu, la marraine du CIFA
Le CIFA s’impose aujourd’hui comme un carrefour d’initiatives féminines où l’engagement se conjugue à l’action concrète. À travers des panels, ateliers, formations et partages d’expériences, les participantes explorent les leviers de transformation pour une société plus inclusive. Dans cet espace de dialogue transnational, les enjeux de gouvernance, d’influence politique et de paix trouvent une résonance particulière, au moment où le Cameroun, comme d’autres pays africains, entre dans une phase électorale sensible.
Porté par l’énergie d’Adeline Marie Tsopgni, fondatrice de HER Impact et instigatrice du CIFA, le congrès s’inscrit dans une dynamique de transmission et d’émancipation. Depuis sa création en 2022, l’initiative a formé des centaines de femmes, leur offrant des outils pour s’affirmer comme actrices du changement. L’ambition de cette plateforme dépasse désormais les frontières camerounaises et aspire à fédérer les forces féminines du continent autour d’une vision de progrès partagé.
Dans les jours à venir, Dschang accueillera les échanges au Centre de Promotion de la Femme et de la Famille, tandis que la cérémonie de clôture se tiendra à Foumban, dans les locaux de la mairie, le 30 juillet. Parallèlement, un village de l’innovation regroupera plus de trente exposantes, et un prix récompensera les projets féminins les plus prometteurs dans les domaines de la création de richesse et de l’innovation sociale. Cette reconnaissance s’accompagnera d’un appui financier destiné à soutenir des activités génératrices de revenus.
Jackson Magbou, PCO
En coulisse, un comité d’organisation pluridisciplinaire coordonne avec rigueur les différents volets de l’événement. Sous la direction de Jackson Magbou et grâce à l’engagement de figures comme Fout Hassana, MEFFO Synthia ou encore Hon. Michelle Tagne, l’édition 2025 du CIFA prend forme avec exigence et détermination. Chaque membre incarne, à sa manière, l’engagement pour un leadership féminin assumé, structuré et tourné vers l’avenir.
Délégué régional du Minproff
À travers cette édition, le CIFA dépasse le cadre d’un congrès. Il devient une tribune d’affirmation, une mémoire vivante des combats quotidiens et une force collective d’espérance. À toutes celles qui ont été tenues à l’écart, le message est clair : leur heure a sonné, leur voix porte désormais au loin. L’histoire continue, portée par celles qui refusent l’invisibilité et choisissent d’avancer, ensemble, vers une Afrique apaisée et rayonnante.
