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Cameroun-Region du Centre : Un nouveau chef pour la communauté Bamendou de Yaoundé

Tsapi Levie, Nguedjio Antoine et Noumeyi Jean respectivement, chef de la communauté, premier et deuxième adjoint au chef de la communauté Bamendou de Yaoundé et ses environs étaient installés le 20 Juillet 2024 à l’esplanade du palais des congrès à Yaoundé. À l’installation solennelle de cette nouvelle équipe dirigeante présidée par le Roi des Bamendou, la présence Jean Kueté ministre d’État, Vice-premier ministre, secrétaire général du Comité central du RDPC, a rehaussé l’éclat de la cérémonie.

Les forces vives Bamendou de l’intérieur et de la diaspora, se sont mobilisées, la grande générosité et l’esprit de solidarité agissante qui caractérise singulièrement les membres de cette communauté, ont permis d’assurer un resplendissant succès à cet évènement dont la portée socioculturelle et économique transcende toutes les frontières. Être chef, c’est porter l’étendard de la promotion de la paix, du développement et de la cohésion sociale, c’est aussi servir et non se servir. En retour, la communauté doit lui apporter un soutien sans faille dans l’accomplissement de ses missions, elle doit également respecter scrupuleusement son autorité et à lui donner la considération qu’il mérite. A ces exhortations le capitaine du bateau et son équipe ont promis d’être à la hauteur des attentes du groupement.

La chefferie supérieure de Bamendou, située dans le département de la Menoua, arrondissement de Penka Michel, région de l’Ouest, est dirigée par le chef de deuxième degré, Sa Majesté Tsidie Gabriel, le 10e monarque de la dynastie. Il a succédé à Sa Majesté DONGMO Victor en 1975. Le Grand festival culturel ŋgím nu des Bamendou s’inscrit dans une politique gouvernementale de dialogue interculturel et de tourisme culturel approuvée par le Ministère des Arts et de la Culture et celui du Tourisme et des loisirs. Ces institutions confèrent à ce type de projet, à l’origine essentiellement culturel, une dimension économique et sociale visant à promouvoir le patrimoine culturel et historique ainsi que toutes sortes d’activités à caractère touristique, susceptibles de découler directement ou indirectement de l’expérience culturelle et historique des différents peuples camerounais. L’idée fondamentale derrière ce festival est que les valeurs patrimoniales qui sont en pleine décrépitude sont des données importantes dans l’orientation des politiques de développement, surtout dans les pays africains où les influences culturelles étrangères tendent à éloigner les décideurs publics des questions politiques, économiques et sociales répondant aux attentes du peuple qu’ils gouvernent.

La chefferie traditionnelle est un maillon important dans le dispositif institutionnel de notre pays. Le chef traditionnel exerce un pouvoir permanent au sein de sa communauté. En tant que gardien des valeurs culturelles ancestrales, il incarne l’autorité morale, et même spirituelle dans certains cas, dans la communauté dont il a la charge. Il en découle que son rôle et sa contribution au quotidien, dans la promotion de la cohésion sociale sont essentiels. Bien plus, ce rôle est conforté et renforcé par le décret du 15 juillet 1977. Lequel fait du chef traditionnel, un auxiliaire de l’administration, avec des attributions précises en matière de maintien de l’ordre public, de préservation de la paix et de la cohésion social. En effet, les articles 19, 20 et 21 du décret ci- dessus évoqué stipulent que sous l’autorité du ministre de l’Administration territoriale, les chefs autorités traditionnels assistent les autorités administratives dans leurs missions missions d’encadrement des populations. Ils constituent un trait d’union entre I ‘administration et les populations. A ce titre, ils veillent à l’exécution des directives des pouvoirs publics sur toute l’étendue de leur territoire de commandement. De même, ils constituent le couloir de transmission par excellence des préoccupations et doléances des populations vers les instances de décisions. Les prérogatives administratives conférées chef traditionnel, en plus de celles dévolues par la tradition, font de lui le premier régulateur, le pacificateur de son unité de commandement.

 

 

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