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CAMEROUN-ONG Fondation d’éducation d’espérance by Flomik : le sport scolaire pour la prévention et la lutte contre les incivilités et la violence

La présidente fondatrice de l’ONG Fondation d’éducation d’espérance by Flomik (FEEF) et récemment désignée ambassadrice nationale du Programme d’éducation civique par le réarmement moral (Pronec-Reamorce) mise sur le sport scolaire pour rendre plus efficace ce programme qui est un pilier fort de l’atteinte des objectifs de notre unité nationale. Au cours d’une conférence de presse tenue en prélude à la fête de l’Unité nationale, elle a décliné les axes de son plan d’action dans la lutte contre les violences en milieu scolaire, la consommation des drogues et l’utilisation irresponsable des réseaux sociaux par les jeunes.

Le fil conducteur de l’engagement de Marie Florence Hond, c’est cette pensée du célèbre sportif Rafael Nadal : « le sport est un outil puissant de transformation sociale ». Les incivilités et la violence représentent une négation des valeurs fondamentales du sport que sont la cohésion, la solidarité et le respect, à ce titre, la prévention et la lutte contre ces dérives constituent un aspect des fonctions éducatives et sociales du sport. Par l’apprentissage de règles et par la confrontation à la norme, le sport est un excellent vecteur de prévention de la violence. Outil de transformation sociale, il véhicule des valeurs d’éthique, de fair-play et de solidarité et permet de travailler sur les comportements et les attitudes des joueurs, des spectateurs et de l’encadrement. Le sport est par excellence un espace de médiation des conflits et de déontologie de l’affrontement qui s’identifie aux scènes de la vie quotidienne et autorise la prise de recul. Il est au croisement de la volonté de gagner et du courage d’assumer la défaite. A ce titre, il assure une mission de « coéducation ». Les pratiques sportives sont aussi des médias pour la communication parents-enfants et servent de support et de prétexte à leurs échanges et à leurs partages. Elles permettent la rencontre de cet « autre » perçu comme un partenaire ou un adversaire avec lequel on participe à une construction commune : le « jeu » dans toute sa dimension ludique, relationnelle et structurante.

Perçue dans sa dimension psychologique comme : «la  mise en acte de la parole impossible », la violence est en fait un langage du corps qui vient pallier un défaut de maîtrise des émotions. Or le sport est précisément une alternative à cette situation, car il permet de laisser s’exprimer l’énergie physique et mentale des plus jeunes tout en la maîtrisant, et d’introduire une place pour la loi dans les interactions avec les adultes. Bien plus, Il développe le travail en équipe, la solidarité, la tolérance et l’esprit de  » fair play « . En ce sens, la place du sport dans la lutte contre les incivilités et la violence est essentielle en ce qu’elle permet de consolider la génération adulte dans ses missions d’éducation. Les éducateurs sportifs, les animateurs, les « grands frères », sont autant de modèles d’autorité qui grâce à la légitimité que leur confère leur talent sportif et leur place dans la cité, sont en mesure d’effectuer des rappels efficaces à la loi en prenant appui sur le « jeu » pour transmettre des messages de socialisation.
E.M

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