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Le chef de l’État a sonné le tocsin d’une vigilance renouvelée face aux foyers de turbulences qui secouent l’Extrême-Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Pour 2025, l’objectif est limpide : museler les forces obscures, démanteler les bastions de l’insécurité et instaurer une paix durable. Dans son adresse à la Nation, le président de la République a brandi l’étendard de la résilience et de l’action renforcée. La sécurité des citoyens et l’intégrité territoriale demeurent la priorité absolue.
L’œil ouvert, l’esprit alerte, le Cameroun poursuit son chemin vers ses objectifs économiques et sociaux, avec l’ambition de l’émergence. Toutefois, une évidence s’impose : il ne peut y avoir de prospérité sans sécurité. Ce constat, réitéré par le chef de l’État, lie étroitement rétrospection et projection. Pour bâtir le progrès, une nation en paix est indispensable. La sécurité s’érige ainsi en pilier fondamental, soutenue par des mécanismes et remparts destinés à préserver l’équilibre entre l’homme, le territoire et les biens.
Rétablir la sécurité, stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie des Camerounais forment un triple engagement porté par le président Paul Biya, avec une volonté collective pour un résultat optimal. La participation de tous est essentielle : la cause est commune et les bénéfices, universels. L’action coordonnée des forces de défense, des forces de maintien de l’ordre, des autorités administratives et des populations a déjà porté ses fruits.
Malgré les poches de tension internes, les attaques lâches des groupes terroristes et les actes de grand banditisme, le Cameroun demeure stable et résolu à garantir une paix durable. La riposte conjointe, renforçant chaque jour le lien armée-nation, a réduit la capacité de nuisance des malfaiteurs. Nombreux sont les membres des bandes armées qui ont déposé les armes, témoignant de l’efficacité des centres de désarmement, de démobilisation et de réinsertion. Ce sont des preuves tangibles de la réponse positive à l’offre de paix du pays.
Quant aux auteurs encore téméraires de la barbarie, Paul Biya a été ferme : ils seront traqués sans relâche et répondront de leurs forfaits.