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Cameroun-Les maladies non transmissibles: La face cachée de l’iceberg

L’ idée de mettre sur pied un tel évenement est née de plusieurs raisons. D’abord, la volonté du ministère de la Santé publique de créer une plate-forme d’échange avec la communauté scientifique sur les avancées, les perspectives et recueillir les besoins de celle-ci, compter tenu de l’implémentation de la couverture santé universelle. Il convient également de rélever qu’en matière d’urgence, le MINSANTE a constaté certains manquements
par rapport à une étude faite en 2016 avec l’OMS , les maladies non transmissibles représentaient 35 % du taux de mortalité et il était prévu une légère accalmie à l’horizon 2025. Actuellement les chiffres revèlent plutôt une accélération, de bonne source, les MNT representent environ 45 % du taux de mortalité, comparativement au décès dus aux problèmes gynécologiques, aux maladies contagieuses, ou pédiatriques. A nous en tenir au contexte sanitaire causé par la Covid-19 il urge d’agir, du simple fait que les personnes les plus exposées sont celles qui en souffrent. Bien plus, la courbe des frais de prise en charge des MNT est croissante, parce qu’ elle engendre l’ achat de nouveaux médicaments et dès lors que le diagnostic est positif, on en souffre toute la vie majorirairement pour les cas d’hypertension artérielle où l’on recense environ 8000 nouveaux cas chaque mois
et 500 d’AVC. Si rien n’est fait d’ici peu, Il sera dont impossible de préserver le capital humain qui est nécessaire à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. Au sein du MINSANTE , les MNT sont plus ou moins et prioritaires, en raison de ce que d’autres urgences telles que, les épidémies de rougeole et de choléra
préoccupent. Et poutant les MNT sont la face cachée de l’iceberg, il est fort probable qu’elles s’érigent en épidémies dans le futur en raison du vieillissement de la population.

Les pistes de solutions

Yaoundé healthcare week se présente comme une opportunité d’approcher le ministère de la Santé publique ou mieux renforcer le dispositif de prise en charge communautaire et la mise à disposition des médicaments, mais aussi une bonne coordination de tous les acteurs pour une meilleure avancée vers la couverture santé universelle.
Pour cette journée, place sera faite à la mise en situation corrélativement à l’objectif de formation de 33 jeunes médecins camerounais chaque matin aux bonnes pratiques de prise en charge et de dépistage des MNT. Il est également prévu pour ce jour une visite de Miss centre dont le plaidoyer est la lutte contre la
drépanocytose, durant son passage elle encouragera les jeunes camerounais à faire des tests avec un dispositif innovant, il s’agit ici des tests de diagnostic rapide, avec ceux-ci en 10 minutes l’on est fixé sur l’ électrophorèse et le type d’ hémoglobine

Emmanuel Manguelle

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