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Cameroun- l’amicale des jeunes élus œuvre pour l’éveil entrepreneurial en milieu scolaire et estudiantin

À une époque marquée par le progrès technologique et l’innovation, si les jeunes sont bien armés et encadrés, le secteur des PME devient la clé de l’expansion future de tout secteur industriel pour assurer la transformation économique et un meilleur partage de la prospérité. Les PME sont l’un des moteurs de la création d’emplois et de la croissance du PIB. Elles contribuent pour beaucoup à la diversification économique et à la stabilité sociale, et jouent un rôle important dans le développement du secteur privé. Il offre ainsi aux jeunes l’opportunité de la quête d’un emploi décent pour s’autonomiser. Conscient ces enjeux, l’amicale des jeunes élus du Cameroun, sous la houlette du parlementaire jeune Hon. Kameni Rustin Dimitri, a pris l’initiative d’organiser une conférence sur le leadership et le développement de l’esprit entrepreneurial en milieu scolaire et estudiantin. L’évènement qui rentre dans la célébration de la quatrième édition de la semaine mondiale de l’Entrepreneuriat s’est tenu à l’enceinte du campus de l’institut universitaire Siantou, sous le parrainage du promoteur de l’établissement, Hon Wantou Siantou Lucien. Plusieurs activités ont meublé la rencontre notamment, les ateliers de formations, de mentorat, de coaching et de networking, encadrés par des experts nationaux et internationaux.

L’Union africaine (UA) reconnaît que l’entrepreneuriat, sans être à même de régler tous les problèmes des jeunes, apparaît comme une solution durable à la crise de l’emploi en Afrique. Selon l’organisation continentale, l’entrepreneuriat est un moteur clé de la transformation économique structurelle envisagée dans l’agenda 2063, avec le potentiel de créer des millions d’emplois. En cela, l’entrepreneuriat constitue une piste prometteuse pour tirer pleinement profit du dividende démographique, car avec 11 millions de jeunes qui devraient entrer sur le marché du travail chaque année au cours de la prochaine décennie (selon les estimations de la Banque mondiale), il devient de plus en plus urgent de développer la capacité de l’Afrique à absorber, former et intégrer cette main-d’œuvre croissante largement confinée au secteur informel, et éviter que des générations entières ne soient marginalisées.

Les politiques et investissements pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes en Afrique devraient apporter des solutions efficaces aux problèmes actuels du côté de l’offre et de la demande du marché du travail. L’expérience depuis les indépendances a démontré que les secteurs traditionnels public et privé ne peuvent résoudre le problème de l’emploi des jeunes en Afrique. En effet, alors que le secteur public ne peut absorber toute la demande, le secteur privé dans son état actuel demeure un secteur majoritairement informel, avec son lot d’emplois précaires.
S’il faut convenir que le secteur privé est la réponse pour le développement et la stabilité économiques, il devra subir une véritable transformation en Afrique pour générer des emplois décents et de bonne qualité. La jeunesse africaine a besoin d’un secteur privé novateur et dynamique qui serait construit par les jeunes eux-mêmes, et qui deviendrait le moteur de la transformation économique dont le continent a tant besoin pour ajouter de la valeur à ses immenses richesses naturelles. L’entrepreneuriat des jeunes s’inscrit dans cette logique, façonné par la technologie, l’innovation et le numérique, autant de perspectives qui permettent de catalyser et d’accélérer la croissance économique. De ce fait, de plus en plus de jeunes hommes et femmes pourraient être intéressés par la création d’entreprise afin de créer de l’emploi, et embaucher eux-mêmes des jeunes si les conditions favorables sont réunies.

Les PME ont donc besoin du soutien de l’État pour créer et maintenir un écosystème favorable à leur développement et à l’innovation. Les responsabilités de l’État sont à plusieurs niveaux : de la promotion de la culture de l’esprit entrepreneurial, au développement des instruments de financement, en passant par la mise en place d’un cadre réglementaire, d’un système incitatif, et d’un environnement des affaires propices au développement et à l’éclosion des entreprises.

Hon.Wantou Siantou

« J’admire et j’encourage l’initiative de ces jeunes, c’est en réalités les entrepreneurs qui doivent construire notre pays. Comme l’a relevé à plusieurs reprises le président de la République, la jeunesse est le fer de lance de la nation, il a également demandé aux camerounais en particulier aux jeunes d’oser. L’entrepreneur c’est celui-là qui ne craint pas l’échec, ce qu’il vise doit se réaliser contre vent et marrées. Il doit penser aux voies de détour pour contourner les difficultés. Pour entreprendre, l’argent ne doit pas être la première ressource, la première ressource c’est l’individu qui veut être entrepreneur à l’image d’un modèle »

Hon. Kameni Rustin Dimitri
« d’après mes recherches à l’obtention du baccalauréat plusieurs jeunes n’ont pas la vision d’entreprendre ou se retrouve à l’université après deux années d’hibernation sans choix précis d’une filière de formation professionnelle afin de créer une entreprise dans l’avenir. Le cadre de cette rencontre n’est pas anodin, l’honorable Wantou Siantou de par ses réalisations est un modèle à suivre. Pour cette première édition, nous avons sélectionnés une dizaine d’établissements où nous organisons des conférences sur le coaching et le développement personnel. A l’issue de cette tournée, nous allons certainement déceler des porteurs de projet, que nous comptons accompagner notamment sur le plan fiscal en collaboration avec le MINPMEESA »

E.M

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