Le projet a été présenté au cours d’une conférence de presse organisé à l’enceinte de Tagus Investment où il bénéficie actuellement d’une levée de fonds.
Il s’agit d’un dispositif alternatif provenant d’une usine numérique 4.0 et prenant en compte les réalités du pays, notamment, le taux de morbidité élevé dû à l’anophèle femelle, le faible niveau d’électrification dans l’arrière pays et les besoins de déplacement incessants des population. Pour des besoins d’économie énergétique, les concepteurs ont pris le soins de doter les appareils des capteurs de présence, grâce auxquels ils s’éteignent tout seuls en l’absence de toute présence humaine. La qualité naturelle du pulvérisant fait à base d’eucalyptus a été, selon les auteurs du projets, approuvée par divers comités scientifiques, notamment celles présentes à la foire internationale du jeune chercheur africain organisée l’année dernière à Yaoundé et celle du Ministère de la santé publique. Par ailleurs l’équipe d’ingénieurs rassure à ce sujet en relevant aussi l’implication de l’Agence de promotion des investissements et le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation tout au long du processus de mise sur pied du liquide. Trois gammes d’appareils seront mis sur le marché, les modèles bureau, classique et fresh dont les prix varieront de 18000 F à 28000 F. La levée de fonds en cours sur la plateforme Tagus Investment s’achève le 26 mars prochain et les promoteurs envisagent pour une phase pilote percevoir 20 millions sur un investissement prévisionnel global estimé à 265 millions.
Emmanuel MANGUELLE