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L’ essor de l’entrepreneuriat privé est tributaire du climat des affaires, un environnement propice et incitatif rallongerait la durée de vie de ces jeunes initiatives. Et c’est là que sont attendus les élus de la nation dont le rôle est de plaider en faveur d’un cadre réglementaire plus avantageux pour le secteur privé.
Huit PME sur dix disparaissent avant leurs 5 ans au Cameroun, un taux de mortalité dû au déficit de formation et au faible accompagnement. Pourtant l’entrepreneuriat privé emploie près de la moitié des camerounais et contribue
de moitié au PIB, il est donc le moteur de l’économie nationale. Par ces temps de crise mondiale et de repli des économies sur elles-mêmes, il faut repenser les chaînes de valeur et consommer local. Mais à l’évidence, la PME n’a pas les moyens de satisfaire la demande, elle n’est pas assez competitive, pour qu’elle puisse relever le défi au grand carrefour des échanges que représente la ZELECAF, elle doit être boostée et c’est là que sont attendus les élus de la nation, notamment sur le terrain de la défense des intérêts de l’initiative privée. De premiers jalons sont déjà posés en matière de facilitation des procédures de création et autres mesures incitatives. Mais il en faut plus, plus de rabattement fiscal, un libre accès au marché, la levée des obstacles techniques au commerce et la lutte contre les trafics illicites. Les journées parlementaires pour la promotion de l’entrepreneuriat privée provoqueront, on l’espère, un électrochoc pour remotiver les initiatives privées.
E.M