La somptueuse salle de conférence de l’hôtel Djeuga Palace a servi de cadre vendredi dernier à la troisième assemblée générale ordinaire de l’Association dentaire d’Afrique centrale sous la houlette de son président, le Docteur Fabrice Dassie. La présence des membres de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes et des différents laboratoires partenaires en l’occurrence, Pierre Fabre, Best Dental, Smilers, Dental promotion and innovation a rehaussé l’image des travaux.
Un vent de changement souffle au sein de l’Association dentaire d’Afrique centrale. Outre l’élaboration du plan d’action 2024 et l’analyse prospective, l’Assemblée générale statutaire a donné lieu à l’élection d’un nouveau secrétaire et au renouvellement des présidents des différentes commissions : humanitaire et sociale ; magazine dentaire ; organisation des événements ; esthétique ; coopération et relations internationales. Dans un climat d’ouverture, d’écoute et de collaboration, l’après-midi a été rythmée par une série de conférences animées entre autres par le Professeur émérite Charles Pilipili et le Dr Wilfried Patipe sur : les prothèses ; l’anesthésie générale en médecine dentaire ; la sédation consciente au MEOPA, un maillon considérable pour les soins bucco-dentaires ; la communication efficace avec les patients ; la différence entre les biomatériaux d’usage dentaire.
L’ère actuelle en dentisterie est marquée par des avancées technologiques révolutionnaires, transformant fondamentalement la façon dont les soins dentaires sont dispensés. Dans les cabinets dentaires modernes, l’adoption de ces innovations n’est pas seulement une question de maintien de la compétitivité, mais aussi un engagement envers l’excellence des soins et le confort des patients. La mise à jour des compétences du personnel est un aspect qu’il faut prendre en compte lors de l’intégration des innovations technologiques dans un cabinet dentaire. Des formations régulières assurent que l’équipe est apte à utiliser efficacement les nouvelles technologies et à en tirer le meilleur parti. Cela inclut non seulement l’utilisation des équipements, mais aussi leur entretien, garantissant ainsi une longévité et une performance optimales. Dans un tel contexte, l’association dentaire d’Afrique centrale (ADAC) se positionne comme un véritable espace de rassemblement de toutes les forces de l’univers dentaire de la région, œuvrant ainsi au développement de la connaissance scientifique, clinique, de la qualité des soins, de produits et des équipements. Elle agit pour l’amplification des actions préventives, sociales et à la vulgarisation de pratiques conformes aux données acquises de la science.
« L’association est très impliquée au Cameroun et en Afrique pour le développement de la chirurgie dentaire et l’amélioration des connaissances, des pratiques, de l’équipement et du plateau technique pour mieux soigner les Camerounais. La formation continue en médecine dentaires est absolument capitale est indispensable. En guise d’exemple, le Cameroun a récemment ratifié l’accord de lutte contre l’intoxication au mercure, en tant qu’association L’ADAC se doit d’accompagner cette transition » relève le Dr Dassie. Fidèle à sa vision d’une santé buccodentaire optimale pour tous, en misant sur l’accès à des soins de qualité, sur la prévention et sur la collaboration entre les intervenants, l’ADAC a organisé le deuxième salon dentaire d’Afrique centrale à Douala avec une mobilisation de plus de 300 praticiens de 12 nationalités différentes, une véritable rencontre du donner et du recevoir sur les dernières évolutions technologiques et scientifiques. Sur le volet social, L’association a effectué une mission humanitaire dans la région de l’Ouest Cameroun à Bayangam avec une équipe d’une dizaine de chirurgiens-dentistes et des étudiants pour des journées de soins meublées par des dons en médicaments.
Professeur Charles Pilipili
« L’ADAC est appelé à rayonner dans toute l’Afrique comme une marque déposée à l’exemple de la Fédération dentaire internationale (FDI) complètement anglophonisée, mais qui a su s’imposer sur le plan international, et il n’y a pas mieux sur le plan géographique que le Cameroun pour donner cette impulsion à partir de l’Afrique centrale, d’où la nécessité de mettre un accent particulier sur la promotion de ses activités ».