Sous la présidence du professeur Esther Meka, vice-rectrice en charge du contrôle interne et représentante du Recteur de l’Université de Yaoundé I, l’amphithéâtre 700 de la Faculté de médecine et des sciences biomédicales a accueilli une assemblée prestigieuse. Des personnalités du monde hospitalier, à l’instar des directeurs généraux du CHU et de l’Hôpital général de Garoua, ainsi que des doyens et spécialistes venus du Congo, du Gabon, du Burkina Faso et du Togo, ont convergé vers cet espace de savoir pour répondre à l’appel vibrant de la science.
Cette convergence n’est pas fortuite. Elle s’inscrit dans une dynamique portée par les priorités sanitaires nationales et s’ouvre comme un vaste champ de réflexion sur l’avenir des soins critiques. En croisant expertises et pratiques, ces échanges permettent de nourrir la recherche, tout en renouvelant les approches thérapeutiques pour une meilleure prise en charge des patients dans les blocs opératoires et services d’urgence. Car, en vérité, celui qui cesse d’apprendre se retire de l’acte de guérir.
Trois journées denses verront les congressistes s’immerger dans des thématiques pointues : anesthésie et urgences pédiatriques, souffrance post-chirurgicale, détresse cardiovasculaire, pathologies chroniques et complications thromboemboliques. Ces discussions visent à ajuster les protocoles médicaux aux réalités locales, tout en s’arrimant aux standards internationaux, dans une logique d’adaptation éclairée à l’évolution constante de la médecine contemporaine.
Entre conférences, tables rondes et partages cliniques, les travaux s’étendent à la réhabilitation postopératoire et aux équipements des unités d’anesthésie-réanimation. Cette démarche, née de la volonté des sociétés savantes de la FMSB, rejoint l’esprit de la responsabilité sociétale des universités de médecine, qui œuvrent main dans la main avec les praticiens pour offrir des réponses concrètes aux défis de santé publique.
Ces structures savantes, en effet, occupent un rôle central dans l’élaboration des curricula, l’encadrement des stages, la consolidation des apprentissages et l’organisation d’événements scientifiques. Elles deviennent ainsi des relais essentiels entre la formation initiale et l’apprentissage continu, entre la théorie académique et la pratique hospitalière, entre la transmission du savoir et son incarnation vivante dans les soins.